Famille Coupes
Description du royaume

Cela fait maintenant trois-cents ans que le royaume de Coupe a atteint en sa forme actuelle. À cette date, l’État fut renversé suite à un coup de force aux origines troubles. Le nouveau monarque instaura alors un régime autoritaire, renouant avec l’âge d’or de l’archipel. Aujourd’hui, le roi encore en vie, continue de diriger le pays qu’il a su faire évoluer en un état puissant.

Situé à l’extrême Sud du continent de Lurie, le territoire de Coupe est composé de onze îles de tailles diverses.
De petites montagnes côtoient quelques forêts de résineux, tandis que les côtes de sable blanc essuient un rythme de marées intense.
L’activité humaine étant largement tournée vers le littoral, les côtes du pays sont par conséquent bien plus densément peuplées que le centre des terres.
Néanmoins, c’est bien loin des rivages que siège la capitale dont les vastes architectures d’un blanc de nacre défient les lois de la gravité.
L’activité maritime représente l’écrasante majorité des affaires commerciales du royaume. Aussi, ses habitants sont réputés pour être d’excellents marins, mais aussi des pillards invétérés en dépit des traités internationaux en vigueur interdisant de tels agissements. L’ensemble du monde connu est parsemé de comptoirs de Coupe, démontrant que le petit archipel a su se placer au fil des années comme un acteur majeur de la géopolitique mondiale.
Aujourd’hui, les autres nations du monde considèrent le royaume insulaire comme un élément clef dans le contrôle des flux commerciaux à travers le monde, tant leur maîtrise maritime ne souffre d’aucune rivalité.
Membres de la famille
Drür Hör, Cavalier de Coupe
Chasser, piller, détruire. Hmm. Dévorer, aussi.
Drür Hör
Description du personnage

Drür Hör dit l’Impitoyable, la Morsure ou encore le Sanguinaire est l’actuel Cavalier du Royaume de Coupe. Réputé pour ses coups d’éclats, il était le chef d’une vaste organisation de pirates avant de rencontrer personnellement le roi Yectör Häc.
Ce dernier, voyant dans la brute un excellent lieutenant qui n’aurait pas peur de se salir les mains, décida de l’embaucher officieusement en tant que corsaire. Cela permettait en outre au souverain de faire d’une pierre deux coups, évitant à son peuple d’être tourmenté par Hör tout en causant le chaos chez ses rivaux maritimes.
Enfant, Drür fut le cobaye de savants peu scrupuleux qui modifièrent son cerveau afin de créer un lien synaptique avec une murène terrestre géante. L’expérience fût un succès en dépit de quelques conséquences mineures : si le jeune homme pouvait commander la créature par la pensée, cette dernière agissait en retour sur son développement physique et mental, si bien que Drür Hör devint un monstre au cerveau reptilien hypertrophié.
Aujourd’hui, il excelle dans les pillages et les actes de déstabilisation, frappant vite et fort avant de disparaître dans les eaux noires. Il va sans dire que sa tête est mise à prix par la plupart des nations du monde tant il constitue un fléau constant pour tous les peuples.
Ce dernier n’étant pas officiellement rattaché au royaume, les dirigeants de Coupe se désolidarisent de ses actions, bien que personne ne soit dupe de la réalité des faits.
Conception du personnage

Ayant rapidement décidé d’axer la famille autour de la murène, le concept global du cavalier de coupe fût rapidement établi. Ainsi, après un petit croquis d’une sorte de légionnaire sur un gros poisson au charisme proche du zéro absolu, je me dirigeais vers une sorte de cavalier des profondeurs armé d’un gros lance-harpon juché sur une murène gigantesque.
En fin de compte, l’arme sous-marine s’est transformée en une sorte de mitrailleuse Gatling, dont le visuel plaisant et brutal me semblait bien plus satisfaisant. Cela donnait au personnage un petit côté Waterworld, avec un sourire maniaque en guise de cerise sur le gâteau.

L’idée du lien avec sa monture m’a quant à lui poussé à modifier son visage, avec des dents en pointe et la bouche ouverte à la manière de sa murène. Cela lui donne un côté un peu dérangeant à la frontière entre l’homme et la bête, renforcé par la présence de crânes pour le côté sans-foi-ni-loi.
Au final, j’ai voulu faire ressortir une sorte de joie carnassière du duo cavalier/monture, comme un prédateur qui aime la chasse qui lui confére l’adrénaline sans-cesse recherchée.