Le Tarot du Rat Un jeu de Samuel Pouvereau

Famille Coupes

Description du royaume

Territoire
Territoire Coupe

Cela fait maintenant trois-cents ans que le royaume de Coupe a atteint en sa forme actuelle. À cette date, l’État fut renversé suite à un coup de force aux origines troubles. Le nouveau monarque instaura alors un régime autoritaire, renouant avec l’âge d’or de l’archipel. Aujourd’hui, le roi encore en vie, continue de diriger le pays qu’il a su faire évoluer en un état puissant.

Plais Coupes
Palais Coupes

Situé à l’extrême Sud du continent de Lurie, le territoire de Coupe est composé de onze îles de tailles diverses. De petites montagnes côtoient quelques forêts de résineux, tandis que les côtes de sable blanc essuient un rythme de marées intense.
L’activité humaine étant largement tournée vers le littoral, les côtes du pays sont par conséquent bien plus densément peuplées que le centre des terres. Néanmoins, c’est bien loin des rivages que siège la capitale dont les vastes architectures d’un blanc de nacre défient les lois de la gravité.

L’activité maritime représente l’écrasante majorité des affaires commerciales du royaume. Aussi, ses habitants sont réputés pour être d’excellents marins, mais aussi des pillards invétérés en dépit des traités internationaux en vigueur interdisant de tels agissements. L’ensemble du monde connu est parsemé de comptoirs de Coupe, démontrant que le petit archipel a su se placer au fil des années comme un acteur majeur de la géopolitique mondiale.

Aujourd’hui, les autres nations du monde considèrent le royaume insulaire comme un élément clef dans le contrôle des flux commerciaux à travers le monde, tant leur maîtrise maritime ne souffre d’aucune rivalité.

Membres de la famille

Kami Häc, Dame de Coupe

Piscis est test fidei.
Non concedit aditus ad veritatem.

Kami Häc

Description du personnage

Carte du tarot
Carte du tarot

Kami Häc est l’énigmatique reine de Coupe. Maîtresse sorcière des flots, elle semble contrôler la faune marine et les énergies aquatiques.

Elle est crainte dans les onze îles de Coupe et au delà. Sa simple présence rend mal à l’aise même le plus bestial des guerriers ours des Montagnes Infinies du Carreau.

Apparue aux côtés de Yectör Häc au retour de son expédition aux confins du monde, seul le roi est au fait de ses origines. Et pour cause, tous les malheureux ayant poussés leur curiosité au delà d’une certaine mesure se sont retrouvés dans son bassin personnel, mis en pièce par tout un ensemble de monstruosités marines.

D’un caractère peu sociable et bougon, Kami préfère la proximité de ses poissons à celle des humains et n’apparaît que très rarement en public, laissant cette tâche à l’égocentrisme de son époux.

Par ailleurs, elle semble avoir des liens très particuliers avec le Panthéon Divin dont elle semble tirer une partie de ses pouvoirs. Là encore, les dires ne dépassent jamais le stade des suppositions, car la reine ne parle jamais de l’origine de ses terrifiants sortilèges.

Conception du personnage

La reine de coupe a été conçue en deux étapes.

Croquis
Croquis préparatoire
Croquis
Croquis préparatoire

Dans un premier temps, elle avait l’apparence d’une grande et grosse femme au sourire bienveillant, bientôt encadrée par deux globes contenant des murènes comme autant de familiers.

On me fît alors la remarque que la ressemblance avec le personnage d’Ursula dans la version de la Petite Sirène de Disney était criante. En effet, le lien était évident !

Changeant tout à fait d’angle d’attaque, je mettais alors en avant une mise en scène tout autre avec un personnage rabougri à la Edna Mode dans Les Indestructibles de Pixar, surplombé par un immense poisson. Le premier croquis me convainquit que ce choix était le bon. La version définitive venait tout juste de naître.

Esquisse
Esquisse finale

Pour la première fois, j’ai joué avec la profondeur et les ombres afin de guider l’œil. Ainsi, le parcours visuel débute au niveau de la source de lumière principale qu’est la luciole de l’espèce de baudroie, puis se poursuit sur sa gueule démesurée pour aboutir à la toute petite reine à l’air grognon.

Je me suis aussi amusé à placer le symbole de coupe autant que possible sur la reine, allant jusqu’à l’intégrer dans ses lunettes qui adoptent la forme idoine !

Enfin, des inscriptions latines parsèment le corps du poisson. Les traitements d’ombres et de couleurs successifs ont peu à peu fait perdre en lisibilité ces inscriptions. Ces dernières évoquent la symbolique du poisson dans le raisonnement de la reine : « Piscis est test fidei. Non concedit aditus ad veritatem ».

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