Le Tarot du Rat Un jeu de Samuel Pouvereau

Famille Deniers

Description du royaume

Territoire
Théocratie du Denier dans le Monde

Le territoire occupé par le Denier est situé au Nord-Est du continent de Lurie, s’étendant des steppes centrales au littoral de la mer Intérieure. Le pays existe depuis plus de mille ans, mais un bouleversement survenu en l’an 0 du calendrier marqua à jamais l’Histoire : Le Grand Schisme.

Le roi alors en place, Ián Drüán, décréta que son État serait dorénavant athée, provoquant ainsi le courroux de l’ensemble du Panthéon Divin. Tempêtes, tremblements de terre et gigantesques éruptions volcaniques transformèrent les terres jadis fertiles en étendues de ruines calcinées.

Palais denier
Palais denier

Ces attaques ne suffisant pas à assouvir le sentiment de vengeance des dieux, ces derniers décidèrent de créer une créature destinée à mettre définitivement à bas l’arrogant monarque : le Rat.
Néanmoins, suite à quelques caprices du hasard, ce dernier ne parvint jamais à son but et malgré les attaques climatiques et météorologiques répétées, les terres du Denier se remirent peu à peu du cataclysme.

Dans cette dynamique, le royaume se tourna alors vers un matérialisme frénétique en opposition à toute idée de religion. L’ironie du sort voulu qu’ils donnèrent ainsi naissance à un nouveau dieu, Rêmu, transformant le royaume en théocratie entièrement vouée à cette déité de l’or, de l’argent et de toute possession matérielle.

Aujourd’hui, le Denier est un État très puissant, mais aussi relativement isolé dans le grand jeu géopolitique. Insatiable, son roi n’a désormais qu’une volonté : mettre à bas le polythéisme dans le monde entier pour prouver que lui seul détient la Véritable Foi.

Membres de la famille

Drüz, Cavalier de Deniers

Rêmu est la seule voie envisageable.
Comprenez vos erreurs et accédez à la Vraie Foi.

Drüz

Description du personnage

Carte du tarot
Carte du tarot

Drüz est une manifestation de Rêmu. Apparue une centaine d’années suite au Grand Schisme, cette créature a répondu au développement rapide de la Théocratie alors en plein essor.

Constamment en train d’annoter, de raturer et d’additionner sommes et montants pécuniaires, cette engeance divine est un atout indispensable au royaume tant ses qualités sont précieuses. En effet, la religion de l’État étant directement liée à l’accumulation de biens, quantifier tous ces flux est proprement capital.

Si le contexte l’exige, au-delà de ses activités comptables, Drüz demeure un redoutable guerrier. Il devient alors un combattant usant de pouvoirs défiant les lois physiques en projetant de ses doigts graciles du métal en fusion et mettant en pièce ses adversaires de ses griffes multiples.

Toutes ces qualités permettent par extension de raffermir la foi des habitants.
On raconte ainsi que cette manifestation physique au charme hypnotique ne peut être que l’œuvre du dieu Rêmu. Certains ajoutent même que la simple présence de cette créature suffirait à précipiter la fortune des bons croyants qui la croiserait.

Cet état de fait permet ainsi à la Théocratie du Denier de conserver un contrôle quasi total sur sa population, la potentialité d’une réussite chanceuse gardant la plèbe sous le joug du roi.

Conception du personnage

Plusieurs pistes ont été envisagées pour le cavalier.

Première recherche
Première recherche
Évolution du concept
Évolution du concept
Évolution du concept
Évolution du concept

Dans un premier temps, je pensais le faire monter sur une bête pesante, transportant des coffres de part et d’autre de ses flancs.

Par la suite, le concept a évolué, donnant un personnage androgyne (dont l’essence est restée jusqu’à l’illustration finale), monté sur une bête serpentine.

Croquis final
Croquis final

En définitive, j’ai imbriqué ces deux derniers concepts pour en faire une sorte de démon inféodé au dieu de l’argent. Son corps influencé par l’image du dragon chinois rappelle justement...

À la manière du coffre du valet, le livre de comptes qu’il tient contre lui donne un sens et une histoire à la créature.

Enfin, l’idée d’en faire une sorte « d’ange » (donc, d’origine divine) coïncidait parfaitement avec l’histoire de la couleur que j’élaborais en parallèle.
Cette dernière devenant de plus en plus évidente et logique au fur et à mesure que j’avançais sur la famille.

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