Famille Deniers
Description du royaume

Le territoire occupé par le Denier est situé au Nord-Est du continent de Lurie, s’étendant des steppes centrales au littoral de la mer Intérieure. Le pays existe depuis plus de mille ans, mais un bouleversement survenu en l’an 0 du calendrier marqua à jamais l’Histoire : Le Grand Schisme.
Le roi alors en place, Ián Drüán, décréta que son État serait dorénavant athée, provoquant ainsi le courroux de l’ensemble du Panthéon Divin. Tempêtes, tremblements de terre et gigantesques éruptions volcaniques transformèrent les terres jadis fertiles en étendues de ruines calcinées.

Ces attaques ne suffisant pas à assouvir le sentiment de vengeance des dieux, ces derniers décidèrent de créer une créature destinée à mettre définitivement à bas l’arrogant monarque : le Rat.
Néanmoins, suite à quelques caprices du hasard, ce dernier ne parvint jamais à son but et malgré les attaques climatiques et météorologiques répétées, les terres du Denier se remirent peu à peu du cataclysme.
Dans cette dynamique, le royaume se tourna alors vers un matérialisme frénétique en opposition à toute idée de religion. L’ironie du sort voulu qu’ils donnèrent ainsi naissance à un nouveau dieu, Rêmu, transformant le royaume en théocratie entièrement vouée à cette déité de l’or, de l’argent et de toute possession matérielle.
Aujourd’hui, le Denier est un État très puissant, mais aussi relativement isolé dans le grand jeu géopolitique. Insatiable, son roi n’a désormais qu’une volonté : mettre à bas le polythéisme dans le monde entier pour prouver que lui seul détient la Véritable Foi.
Membres de la famille
Raphaëlla Drán, Dame de Deniers
La réussite d’une existence se mesure à la richesse.
Raphaëlla Drán
Si vous ne possédez pas encore un palais à 30 ans, cela signifie que vous avez déjà raté votre vie !
Description du personnage

Raphaëlla Drán est la dernière compagne du roi de Denier.
Personne particulièrement avide, avare et calculatrice, elle est devenue reine à grand renfort de complots, assassinats et coups de force divers.
Obsédée par le pouvoir, Raphaëlla a en effet consacré toute sa vie à l’ascension des différents échelons de la société, sacrifiant jusqu’à sa sœur pour y accéder.
Depuis le jour de son couronnement, sa paranoïa a atteint des sommets car, si elle est parvenue à ce rang, elle sait que quelqu’un d’autre pourrait à son tour la destituer par les mêmes intermédiaires.
En attendant cet écueil, on dit que la souveraine vit dans un luxe aussi perpétuel que décadent, possédant un château entier dédié à entreposer ses robes, un zoo personnel ou encore des cohortes d’esclaves sur lesquels elle assouvit ses caprices et ses lubies les plus inavouables.
Les déplacements hors de son domaine sont invariablement l’occasion de voir de gigantesques processions chatoyantes où rubans, plumes et métaux rares brillent au soleil tandis que plusieurs centaines de gardes aux armures d’or et d’argent escortent le carrosse de la reine à travers les routes et les chemins du royaume et au-delà.
Conception du personnage
Dès le départ, mon intention était de faire de ce personnage un être détestable, arrogant et particulièrement bling-bling.


Si son imposante chevelure blanche était également là dès l’origine, sa silhouette n’a pas cessé de s’élancer. Cette transformation en est arrivée jusqu’à lui allonger artificiellement le cou à l’aide d’anneaux rappelant les « femmes girafes » de Birmanie et Thaïlande.
J’ai également travaillé sa robe de façon à en faire une sorte de gigantesque cocon qui la rapproche du cavalier et de son aspect serpentin.
Durant sa réalisation, j’ai pris la décision de sélectionner une couleur emblématique qui permettrait de lier l’ensemble des figures de la famille.
J’ai alors testé toute une série de teintes pour sa robe.
Je me suis finalement arrêté sur un bleu turquoise que j’ai alors reporté sur les deux figures précédentes.
Non seulement, ces modifications ont immédiatement dégagé un véritable air de famille, mais les ont également bien mieux fait ressortir graphiquement.

L’éventail présent dans sa main gauche équilibre les masses au sein de l’illustration tout en donnant à la reine plus de prestance. Les pointes piquantes (et probablement empoisonnées) qui prolongent cet objet sont d’ailleurs un énième détail qui traduit la mesquinerie de ce vil personnage.
Pour terminer sur une note légère, je ne sais pas si cela vous parlera, mais son strabisme et son visage exagérément fardé de bêtise ne cessent de me rappeler Paris Hilton.