Le Tarot du Rat Un jeu de Samuel Pouvereau

Famille Épée

Description du royaume

Territoire
Territoire Épée

Le grand archipel, situé à l’Est du continent d’Istrie, est constitué d’une myriade d’ethnies insulaires.
Chacune des cinquante-quatre îles possède une culture et des traditions propres, se différenciant significativement de ses voisines.

Plais Épée
Palais Épée

Ce territoire hétérogène est organisé en Confédération, maintenant par un fragile équilibre un semblant d’uniformité parmi les multiples peuples de l’archipel. L’unité de cette disparité repose sur une propagande guerrière habilement distillée par le pouvoir central. Par conséquent, la Confédération de l’Épée maintient une dynamique expansionniste qui l’a amenée à récemment prendre pied sur les terres continentales à l’Ouest.

Dotée d’une flotte conséquente et d’un talent commercial certain, l’Épée a très vite créé des liens avec le lointain continent de Lurie. Les échanges avec les différents États de l’Ouest commencèrent avec des ressources naturelles rares, puis s’étoffèrent avec le partage de sciences et de technologies.

Les voyages plus à l’Est sont pour leur part entourés d’un tabou que partage l’ensemble des populations de l’Épée.

En guerre depuis des années avec la Monarchie Constitutionnelle du Bâton, l’Épée n’a jamais été aussi unie depuis sa création.

Membres de la famille

Archibald Le Bon, Cavalier d’Épée

La vengeance est mon rêve.
À moi de faire de ce rêve une réalité.

Archibald Le Bon

Description du personnage

Carte du tarot
Carte du tarot

Archibald dit Le Ravageur, Le sauvé des morts ou encore Le centaure pâle – de son vrai nom Archibald Le Bon –, est une créature d’aspect chimérique à la mine grave.

Frère du roi déchu de la Monarchie du Pique, Archibald fut atrocement métamorphosé par les pouvoirs mutagènes du Rat lors de son combat contre la corruption du royaume.
Il réussit néanmoins à s’enfuir sur une embarcation clandestine pour s’échouer sur l’une des îles du sud de l’Archipel de la Confédération.
Il échappa par la suite à la condamnation à mort que sa mutation lui réservait en étant sauvé et soigné par le Bateleur.

Une fois remis sur pied, Archibald parvint alors à faire valoir son incroyable technique guerrière qui, avec son allure de centaure effroyable bardé de lames lui valu localement le statut de demi-dieu.
Sa réputation se répandit bientôt dans tout le Sud de l’archipel, puis gagna le Nord lorsqu’il sauva le souverain d’Épée d’une fin peu glorieuse.

Depuis ce jour, bombardé Cavalier de la Confédération, il rumine sa haine et sa vengeance à l’égard de celui qui lui fît tout perdre et le transforma en un monstre hideux : Le Rat.

Archibald manie au combat une dague ainsi qu’une longue épée directement issu de sa famille royale du Pique. Pour qui regarde bien, une partie du pommeau de cette dernière est brisée, l’autre partie étant détenue par le despote du Pique.
Véritable symbole de sa chute, cette arme pousse jour après jour le Cavalier à convaincre la Confédération de l’Épée à envahir sa terre natale dans le but de renverser le tyran.

Conception du personnage

Tout comme le reste de la famille d’épée, les pistes et tentatives furent nombreuses avant de parvenir à la forme définitive de cette figure.

Première version
Première version
Deuxième version
Deuxième version

D’abord guerrier chevauchant une sorte d’amphibien géant, l’idée du centaure – qui me tenait à cœur – a progressivement pris forme.

Depuis longtemps fasciné par le vaudou, j’ai voulu lui adjoindre cette influence en le bardant de grands clous dans le dos, puis de lames diverses lui traversant le corps de part en part.
C’est ainsi que le lien avec le premier atout s’est fait et m’a guidé dans la construction de l’historique d’Archibald.

Croquis final
Croquis final

Au-delà de son rapprochement avec un atout – Le Bateleur –, j’ai tissé des liens supplémentaires avec une autre faction, Le Pique, en faisant du cavalier le frère de l’ancien monarque du royaume, mutilé par le Rat.
Ainsi, on peut voir la scarification au front du signe idoine, ce dernier barré par les trois épées de sa nouvelle allégeance.

Illustration
Illustration

Son histoire se construisant peu à peu, je me suis ensuite inspiré de Jules Brunet, un instructeur français venu au Japon au XIXe siècle pour aider à y moderniser l’armée.
Aussi, je l’affublais d’une belle moustache et d’un port fier, lui donnant, outre ses difformités, une allure stoïque et un brin hargneuse.

Enfin la décoration royale sur le pourpoint permet de créer un contraste intéressant avec le grand manteau usé, participant également à rappeler ses ascendances.

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