Le Tarot du Rat Un jeu de Samuel Pouvereau

Famille Bâtons

Description du royaume

Territoire
Territoire Bâton

L’imposant territoire du Bâton est situé sur le continent oriental d’Istrie qu’il partage notamment avec la Confédération de l’Épée.

La monarchie constitutionnelle du pays tranche significativement avec les États de Lurie. Le pays ne possède en outre aucune bâtisse royale démesurée ni de construction cyclopéenne à la gloire de leur pouvoir.

Plais Batons
Palais Batons

Vu de l’extérieur, on pourrait penser que ces terres, composées en grande partie de vastes forêts et de chaînes montagneuses, sont quasi vierges, or, il n’en est rien. La société du Bâton, intimement liée à la Nature, s’adapte à la faune et la flore plus qu’elle ne la contraint.

Par ailleurs, le peuple du Bâton est l’un des plus religieux du monde connu et certainement le plus attaché à l’essence divine primitive présente en chaque chose. Par conséquent leur rapport à l’architecture, la technologie et la science est très particulier. Ainsi, cette société qui, pour un visiteur occidental, passerait pour arriérée est en réalité le fruit d’une technologie liée aux atouts de la religion, moins visible mais tout aussi, sinon plus, perfectionnée.

Longtemps resté neutre dans la plupart des turbulences des royaumes de l’Ouest, le Bâton s’est, dans un premier temps, contenté d’influer de manière indirecte dans les conflits mondiaux avant de s’y plonger avec plus d’intensité alors que les échanges commerciaux s’intensifiaient d’un continent à l’autre.

Parallèlement, une longue guerre culturelle et territoriale est livrée à l’Archipel du Grand Est de l’Épée, si bien que les frontières des deux pays ne cessent d’évoluer.

Membres de la famille

Anna Garenne, Cavalier de Bâton

Les inconséquents de Lurie empoisonnent les rivières, massacrent la faune et abattent les forêts…
Ils méritent tous la mort !

Anna Garenne

Description du personnage

Carte du tarot
Carte du tarot

Âgée seulement de dix ans, Anna Garenne est la plus jeune Cavalière du monde. Comme souvent, au sein de la famille du Bâton, ce titre n’est en rien d’un passe-droit relatif à une hérédité quelconque. La raison d’un tel poste provient de la puissante osmose, de la symbiose existant entre Anna et la faune et la flore.

En effet, elle communique aisément avec les animaux et les plantes, mieux encore qu’avec les êtres humains. Ses liens étroits avec les créatures forestières et montagnardes font de sa personne un atout essentiel à la bonne coordination du pays. Ainsi, les représentants du pouvoir l’ont fort logiquement élu à ce rang prestigieux malgré son jeune âge.

Ce poste n’a pas pour autant perturbé la vie de Garenne qui vit à travers la Nature, souffrant et exultant avec elle. Infatigable, elle n’a de cesse de parcourir le royaume afin de s’assurer de sa sauvegarde.

Chaque tentative d’invasion la plonge dans d’immenses colères qui se répandent à travers toute la faune et la flore des environs. Ainsi, à plusieurs reprises, des incursions étrangères, pensant acquérir sans difficultés cette terre jugée primitive, se sont retrouvées massacrées par un élan de sauvagerie aussi bref que soudain.

Conception du personnage

Croquis
Croquis préparatoire

La première chose qui m’importait en concevant le cavalier de bâton était la conceptualisation de l’animal. M’inspirant de la girafe, des dinosaures et des phasmes, je réalisais dans un premier temps la silhouette d’une créature longiligne aux pattes effilées, tandis que sa gueule se terminait à la manière de celle d’un tamanoir. J’imaginais alors la présence de ruches nombreuses, en haut des cimes de la forêt, poussant l’évolution à quelques adaptations nécessaires.

Première version
Première version

Le cadrage de l’animal au sein de l’illustration devenait alors un problème inattendu qui m’entraîna à tenter plusieurs mises en page. En effet, la bête était si grande qu’il était impossible de la faire entrer intégralement dans la carte.

Pour la cavalière, je dessinais une sorte de « rôdeur » très classique mais qui s’avéra manquer totalement de personnalité. Un an plus tard, constatant ce fait, je retravaillais le personnage de A à Z.

Première version
Première version

Afin de faire varier les types, j’optais pour une enfant à l’allure mystique afin de renforcer le lien fort de la famille avec la magie tout en justifiant la place d’une si jeune personne à un tel rang.

Enfin, toujours à des fins de cohérence, j’usais de lumières bleues et blanches, rendant au final la cavalière presque inquiétante.

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