Famille Carreau
Description du royaume

L’empire du Carreau, situé au nord-ouest du monde connu, est un immense territoire constitué en grande partie de gigantesques montagnes et de grandes plaines fertiles. Réunissant une multitude de peuples aussi divers que variés, il est mené avec un mélange d’habilité politique et de brutale autorité par la famille des Jörn.
Depuis plus de 500 ans et la première guerre du Rat, cette véritable dynastie s’est naturellement imposée, repoussant les limites de l’empire conquête après conquête. Possédant des frontières avec les territoires du Denier, du Cœur, du Pique et du Trèfle (sans parler des tribus à l’extrême nord), l’empire ne connaît que peu de périodes de paix, ce qui en fait une nation martiale par excellence.

L’emblème impérial, un ours des montagnes, est à l’image du Carreau : massif, brutal et presque impossible à arrêter une fois lancé. Il fait écho à une sous-espèce quasi légendaire d’ursidé présente dans les immenses territoires montagneux du nord, un animal presque impossible à approcher tant le danger que représente le moindre de leur membre est grand.

Nation à la superficie la plus importante de toutes, le Carreau tient un rôle géopolitique majeur dans la partie occidentale du monde, liant commerce, alliances et guerres avec un volume impossible à ignorer.
De même, elle embrasse l’entièreté du Panthéon Divin avec une grande ferveur, priant les dieux avant chaque bataille et leur cédant offrandes et sacrifices en temps de trêve.
Cet ensemble de points fait de l’empire du Carreau un acteur incontournable du monde connu, qui se pose en première puissance de l’ouest, ceci tant que son pouvoir parvient à contenir ses disparités et bouillonnements intérieurs, qui constitue finalement sa plus grande faiblesse.
Membres de la famille
Till Jörn, Roi de Carreau
Je suis le fruit contre-nature de la bénédiction et de la malédiction divine. À moi de savourer l’un et d’accepter l’autre.
Till Jörn
Description du personnage
Till Jörn est à la tête du plus grand territoire jamais dirigé par un homme.
C’est une montagne de muscles et de poils, une véritable incarnation de la puissance brute et bestiale.
En dépit de ces considérations, il reste un souverain habile et une figure charismatique, un modèle pour la myriade de peuples et d’ethnies allant des plaines verdoyantes du sud aux confins neigeux du nord de son empire.
Malgré de son statut de souverain absolu et incontesté, l’empereur de Carreau se sait condamné par les dieux. En effet, le Panthéon Divin a condamné sa lignée à se transformer inexorablement en bête, afin de punir l’orgueil de son ancêtre Trägl Jörn, qui avait clamé au sommet de son règne qu’il était l’égal des dieux.
Conception du personnage

La figure du roi de Carreau se devait d’être énorme, occupant tout l’espace, voire dépassant du cadre ! (Ce que je m’interdisais jusqu’à la.)
À l’image de la famille, je me suis inspiré des peuples scandinaves et slaves et y ai inséré quelques clins d’œils telles que – sans jeu de mot – son œil manquant en référence au dieu Odin.

Comme je l’ai fait avec la reine, je lui ai rajouté une arme à feu dans le but de le « moderniser » un peu, modifiant par la même l’équilibre esthétique du personnage.
Avec le recul, je pense que j’aurais pu l’épaissir plus encore, par exemple, en réduisant encore un peu plus la taille de sa tête.

L’idée de la malédiction ancestrale donne un côté plus humain au roi dans sa dimension tragique permettant d’imaginer un futur dans lequel l’impératrice finirait par prendre la tête de l’empire.
Enfin, l’image d’un empire aux peuples très divers – très inspiré de l’URSS – est un concept qui, dans un univers tel que celui-ci, laisse d’innombrables possibilités d’évolution, ce qui n’est pas pour me déplaire.